En tant que vraie américaine, je viens d'une famille assez simple mais moderne. Fille unique de parents aux revenus modestes, je n'ai pourtant jamais manqué de rien. Mes parents disent souvent que j'ai hérité de la beauté de ma grand-mère maternelle, c'est là une immense fierté pour moi car je n'ai jamais eut la joie de connaître cette femme, que l'on disait extraordinaire, et savoir que je porte un peu d'elle au fond de moi me rend très fière, non seulement de moi, mais aussi de ma famille. Si ma vie n'a pas eut les débuts d'un conte de fée, elle n'en fut pas pour autant moins belle. Je suis tombée dans ce que l'on appelle la mode à l'âge de 7 ans alors que je passais un casting pour figurer dans une simple publicité. Être pomponnée de la sorte a éveillé en moi une petite flamme. Je voulais que l'on s'occupe de moi, de moi et personne d'autre. Si aujourd'hui mes préoccupations ont changées, mon envie d'être sur le devant de la scène n'a pas disparut pour autant, le stylisme est fait pour moi, et j'attends avec impatience le moment où je serai enfin reconnue pour ce que je fais. J'ai quitté amis et famille pour venir faire mes études ici, à Sydney et lorsqu'une place pour entrer au N#38 s'est offerte à moi, j'ai sauté sur l'occasion. Qui manquerait une occasion de se faire un peu de publicité ?

Je suis née à Dublin il y a 21 ans, mais je me considère comme australienne car je vis ici depuis mes 3 ans. Ce sont les plages de Sydney que j’ai appris à aimer, le soleil chaud d’ici qui m’a valu mes premières brûlures .. A vrai dire, je ne connais presque rien de la culture irlandaise et je n’ai aucune envie d’apprendre à la connaître. Mes parents sont décédés l’année de mes 3 ans, c’est pour cette raison que j’ai été confiée à ma tante australienne. Elle ne m’a jamais aimée. Elle ne s’est jamais occupée de moi. Si bien qu’aujourd’hui, je suis telle que je suis, fière et incapable d’éprouver de l’affection pour quiconque … Je n’ai pas intégré le N#38 pour me faire des amis, bien au contraire, je suis déterminée à briser le plus de couples possibles, pour qu’eux aussi souffrent comme moi j’ai souffert … On dit que la vie est injuste, vous allez voir comme je vais rendre justice, il n’y a pas de raisons pour que je sois la seule à souffrir ici.

Je suis né à New-York, mais je n’ai pas eu l’occasion ni le temps de découvrir la grosse pomme. J’avais à peine 11 ans quand les services sociaux m’enlevèrent à ma mère. Cette dernière était droguée et alcoolique depuis des années et n’était donc pas considérée comme étant apte à élever un enfant, qu’il soit en bas âge ou non. Séparé de mes trois frères et sœurs, je fus placé dans de nombreuses familles d’accueils jusqu’à ma majorité. Je n’aimais aucun de mes parents d’accueil et faisais à chaque fois en sorte d’être placé ailleurs. J’ai connu autant de familles différentes que de comportements parentaux étranges … Aujourd’hui, je vis à Melbourne, et j’ai posté ma candidature pour entrer dans le N#38 afin de changer d’air et faire de nouvelles rencontres.

Je viens d’une famille aisée d’Angleterre. Ma famille a toujours été amie avec celle de la royauté anglaise, ainsi, j’ai toujours été privilégiée. Jai toujours connu les soirées mondaines, les bals et les réunions à ne pas manquer. Et je ne m’en suis jamais lassée ! On m’a mise une cuillère en or dans la bouche dès ma naissance, comment voulez-vous que je fasse autrement aujourd’hui ? Ma vie a souvent ressemblé à l’un des films à l’eau de rose : j’étais la parfaite petite enfant avec la parfaite petite vie. Et bien que je m’en fusse toujours contentée, cette vie ne m’avait jamais pleinement satisfaite. Ainsi, lorsque mon père m’a arrangé un mariage avec le fils d’une autre famille aisée, je n’ai pas pu en supporter d’avantage : j’ai fuis avec un homme que je venais de rencontrer, qui m’a mené jusqu’en Italie. De Milan, j’ai pris le premier avion pour Sydney, et cela fait maintenant deux ans que je vis dans la capitale australienne. Aujourd’hui, ma famille sait certainement où je suis, mais elle n’a sûrement pas pris le risque de me contacter, car cela aurait empiré les choses. Et puis, j’ai construit ma vie ici : je suis dans l’une des fac les plus célèbres d’Australie, et j’ai même obtenu une place dans le prestigieux hôtel N#38, grâce à mon nom qui en dit long sur mes origines !

Je suis née à Toronto mais ais longtemps vécu au Québec, et c’est à cela que l’on doit ma facilité à parler français. Ma famille est l’une des rares à être restée soudée, contrairement à toutes ces autres familles que l’on voit se détruire sous nos yeux. J’ai été élevée parmi beaucoup de frères et sœurs. Nous étions au total 9 enfants, dont 6 garçons et 3 filles. Ainsi, nous avons toujours connu les réunions familiales le dimanche, les départs en vacances dans le ranch familial dans une voiture on ne peut plus chargée et grouillante de vie. A l’âge de dix-neuf ans, je suis partie en Australie pour devenir jeune-fille au père et commencer mes études là-bas. Car oui, j’ai toujours rêvé de devenir chirurgien !

Mon histoire est comme un secret pour moi, quelque chose que je ne dévoile pas à tout le monde et dont je refuse de parler. Car quand je raconte cette histoire, j’ai l’impression de raconter celle d’un autre. Ce qui s’est passé dans ma vie ne me ressemble pas, et ne me ressemblera probablement jamais. Mon premier souvenir remonte à une nuit d’hiver glaciale et orageuse. Mes parents n’étaient pas à la maison, comme toujours. Oui, j’ai grandit dans une famille qui n'était pas intéressée par le fait d'avoir des enfants. De ma mère je n’ai jamais eu droit à un sourire ou à un « bonne nuit, mon chéri ». Je n’ai jamais entendu les mots « je suis fier de toi, fiston », sortir de la bouche de mon père. On peut dire que j’ai vécu plus ou moins sans parent toute ma vie, que j’ai vécu avec les loups. Puisque je n’avais aucune éducation, ni aucune interdiction, je ne faisais pas mes devoirs, trainais dehors tard le soir et avais des amis peu recommandables. J’étais sur une mauvaise pente, mais comment pouvais-je le savoir, puisque personne ne m’avais jamais appris la différence entre le bien et le mal ? C’est ainsi que j’ai terminé dealeur de drogue, à errer dans les allées sombres en pleine nuit. Lorsque l’on m’a arrêté, c’est mon oncle vivant à l’autre bout du pays qui m’a défendu au tribunal, et c’est grâce à lui que j’ai été innocenté. Depuis ce jour-là, je vis chez mon oncle et ma tante, et on peut dire que je suis plus ou moins revenu sur le droit chemin.

Ma vie s’est souvent résumée à une succession de nouvelles choses : de nouvelles voitures, de nouveaux telephones, ou même encore une nouvelle maison, et aussi de très nouveaux petits amis. Mes parents détenaient une petite fortune, je ne pouvais le nier, mais ils n’ont pas souvent été là pour me voir en profiter. Trop souvent partis en voyage à l’autre bout du monde, sans moi. Ma vie était parfaite. Tout s’est compliqué le jour où j’ai découvert que mon père trompait ma mère sans gêne, avec toutes les femmes qui voulaient bien de lui. C’est à partir de ce jour que je n’ai plus jamais entretenu de contact avec mon père – mais cela ne m’empêchais pas de vivre dans la même maison que lui. Il me disait que je ne pouvais pas comprendre, qu’il s’agissait d’une histoire très compliquée. Qu’y avait-il de compliquer dans le fait de tromper sa femme ? Lorsque j’ai enfin osé l’avouer à ma mère, celle-ci n’a même pas été surprise. Elle était au courant. Et ma révélation a conduite à la sienne : ce n’est pas mon père qui trompait ma mère, c’est en réalité elle qui l’avait trompé en premier. Elle s’était mise avec un célèbre avocat, et elle ne restait avec mon père que pour moi, si l’on en croyait ses paroles. Et à partir du jour où j’ai appris cette nouvelle, ma vie s’est transformée en un véritable désastre. Mes parents avaient entamé une procédure de divorce, et pensant qu’il était mieux que je ne reste pas à la maison familiale pour voir tout cela, ils m’ont payé un appartement près du lycée, pour que je puisse continuer mes cours. Mais contrairement à ce qu'il pensait, je n'ai pas bien vécu la chose. J'ai arrêté d'aller au lycée. J'ai commencer à traîner dans les rues, à rencontrer de mauvaises personnes, me laissant guider. Puis c'est comme ça que j'ai fini par me prosituée. Je pensais que la vie en général n'avait plus aucun sens, jusqu'à ce que quelqu'un me sorte du pétrin dans lequel je m'étais fourrée. Depuis ce jour, je n’ai jamais réussi à faire confiance à quelqu’un d’autre, sauf à elle, peut-être.

Mon père nous a abandonné, ma mère et moi, lorsque ma mère lui a annoncé sa grossesse. Nous sommes restées des années, sans nouvelles de lui, vivant sur le misérable salaire de ma mère. C’est une chose que j’ai toujours admirée chez elle : faisant tout son possible pour me permettre de vivre convenablement, ce n’est pas quelque chose qu’auraient fait tous les parents. Puis un jour, sans que l’on comprenne pourquoi, mon père est réapparu dans nos vies, de la même façon qu’il en était sorti : il a fait un procès à ma mère (qui n’avait que peu d’argent) pour obtenir ma garde à l’âge de mes dix ans. Ma mère n’ayant pas assez d’argent pour se battre devant un tribunal, a finalement cédé. Elle m’a obligée à suivre cet homme que je ne connaissais pas (et que je détestais rien que pour le fait de nous avoir laissé sans ressources), par simple prétexte qu’il était riche, et qu’avec lui je vivrais une vie sans embûches. Apparemment, elle avait l’air de penser que la vie que je menais ne me suffisait pas. Alors je suis partie avec lui, me renfermant petit à petit sur moi-même, dans un monde que je ne connaissais pas. C’est pour cela que je me suis mise à fréquenter les meilleures écoles de New York, ais fait les études qui m’intéressaient, tout ça dans un monde qui me semblait trop parfait (et bien trop superficiel). Mais malgré ma nouvelle condition de vie – plutôt aisée, il fallait l’avouer – j’ai toujours regretté le foyer que j’habitais avec ma mère, ainsi que la vie que l’on vivait rien que toutes les deux. Lorsque j’ai appris que tous ces cadeaux ne seraient pas sans retour, et qu’il venait de me trouver un bon parti avec qui finir ma vie – le cadeau qu’il s’était fait à lui-même et que j’étais censée lui offrir en remerciement de tous ses efforts –, je n’en ai pas supporté plus : je me suis enfuie le plus loin possible, là où il ne me retrouverait sûrement pas : l’Australie.

J’ai vécu à Washington toute ma vie. Mes parents n’ont jamais réellement été présents dans ma vie, trop souvent pris par le travail, ou par les dîners entre amis où je n’étais bien évidemment pas convié. Mes parents m’ont eu très jeune, et ce que je représente à leurs yeux, c’est une simple erreur de jeunesse. Un verre de trop, peut-être, en ajoutant le fait qu’ils se trouvaient tous deux au mauvais endroit, au mauvais moment. Mais ils sont restés ensemble, parce qu’ils s’aimaient, et ont continué leur vie comme s’ils n’avaient aucune responsabilité, comme s’ils n’avaient jamais besoin de grandir. Mais je ne leur en veux pas – plus –, je comprends maintenant le besoin qu’ils avaient de garder leur liberté à tout prix. Mais avant, je n’étais pas celui que je suis devenu. Si je suis comme ça aujourd’hui, c’est à cause d’elle. On s’est rencontré à la fête de fin d’études, au lycée, et on est resté un an ensemble, jusqu’à ce qu’on se marie, alors que j’avais vingt ans. Un an plus tard, elle est partie, sans un mot. Elle a plié bagages, et n’est plus jamais revenue. Pas un coup de téléphone, pas un e-mail en deux ans depuis qu’elle est partie. Elle ma transformé. Je m’étais juré de ne plus jamais faire confiance à qui que ce soit, de plus jamais aimé comme je l’avais aimé. Mais voilà, les choses changent…

Orpheline depuis mon plus jeune âge, j'ai toujours vécu seule, n'ayant jamais été adoptée. N'ayant pas la chance d'avoir une vraie famille, je ne connais pas la signification de ce mot. Je n'ai jamais eu d'amis et encore moins de petit ami si bien que je suis une vraie solitaire. J'ai trouvé par hasard une convocation pour entrer au N#38, et j'ai pris l'identité de la personne à qui elle était adressée. Ainsi je peux être une personne totalement différente de celle que je suis vraiment. Je suis prête à changer, du moins, à essayer.

Je suis né à Sydney, mais la capitale australienne ne fut pas pour moi un havre de paix, bien au contraire. J'avais 5 ans à peine lorsque ma mère mourut sous les coups de mon père. C'est à 5 ans, que tous les soirs je me cachai dans mon armoire pour ne pas que mon paternel passe ses nerfs sur moi une fois rentré du travail .. A 18 ans, je suis partis sans rien emporter, j'ai vécu dans la rue plusieurs années, plusieurs mois et j'y vis toujours aujourd'hui. Je suis entré au N#38 complètement par hasard, et contrairement aux autres célibataires je ne suis pas là pour briser des couples, mais plutôt pour trouver une demoiselle richissime et la faire tomber dans mes bras.

Je suis né dans une famille tout à fait normale, excepté sur le point qu'elle a toujours été très à cheval sur les principes. Je me devais de toujours être présentable, propre sur moi et tout le reste. Ce fut rapidement un poids trop lourd qui reposait sur mes frêles épaules et cela me mena tout droit vers les cases drogues et alcool. Déshérité par ma famille parce que "je leur faisais honte" je décidai d'entreprendre une cure de désintoxication, j'ai réussi à décrocher, pendant 6 mois mais le décès de ma mère me fit plonger à nouveau. J'entre aujourd'hui au N#38 en croisant les doigts pour que personne ne remarque mes yeux rouges, faut dire que sous mes airs de rêveur ils seront bien planqués.

Je suis née dans un petit village perdu au beau milieu de l'Australie, quand j'avais 6 ans, mes parents ont divorcé, et mon père a obtenu ma garde à mon plus grand plaisir, car je savais que ma mère avait été infidèle. Très vite, elle me présenta son nouveau compagnon. Il semblait gentil au premier abord. Il faut croire que les premières impressions ne sont pas toujours bonnes. Je fus violée tous les weekends que je passais chez eux, tous sans aucune exception. Ma mère était au courant, elle savait tout et n'a jamais rien dit. Elle l'a laissé faire ! Un jour, en tentant de me défendre, je lui fracassai le crâne en le frappant avec un vase et m'enfuis en le laissant agoniser. Je suis à Sydney depuis ce jour, je vis comme je peux, en me faisant héberger et même dans la rue parfois. J'espère rencontrer au N#38 quelqu'un qui saura m'aider ..

Petit, j'étais curieux de tout, grimpant dans chaque arbre pour assouvir mes envies de découvrir le monde, j'ai toujours fais ce que je voulais jusqu'au jour où je tombai malencontreusement de mon perchoir, me brisant ainsi les deux jambes. Envoyé en Australie par mes parents une fois ma convalescence terminée, je dus réapprendre à marcher, quitter le confort de mon fauteuil pour affronter les douleurs qui hantaient mes nuits. Si mettre un pied devant l'autre fut difficile, faire quelques pas l'était encore plus. J'ai aujourd'hui encore un peu de mal à me déplacer, mais j'acquiers chaque jour un peu plus de force et mes déplacements se font plus longs. J'entre au N#38 pour prendre une revanche sur la vie, tant de femmes m'ont repoussé alors que j'étais convalescent qu'aujourd'hui, l'envie de me venger est plus forte que jamais.