Veyleenia L. Sarkotsky
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Date d'inscription : 30/01/2010
 |  Sujet: la folle rencontre le fou - pv. Kameron  Ven 5 Fév - 18:26 | |
|   (c) novmber & psychozee« Débauché. Personne qui s'est mise de si bonne heure à la poursuite du plaisir qu'elle a eu l'infortune de le rattraper. »
Débauche et luxure sont souvent synonymes de plaisirs inavoués, de tentations facilement accessibles. La débauche nous rend perplexe, nous fait profiter de chaque instant de la vie. C’est grâce à ces tentations de la vie et à ces petits plaisirs que nous pouvons voir combien il est facile de déraper. La débauche peut être également synonyme d’abus. Abus de drogues, d’alcool, abus de tout. Quant à moi, ma vie est remplie d’abus. La seule façon d’oublier la douleur s’est d’abuser de ces substances censées nous changer les idées. Oublier qu’on a déjà eu des rêves brisés et oublier que nous sommes le résultat d’une suite d’échecs cuisants. Malgré tous les essais que j’ai pu faire pour oublier, il n’y a pas un seul moment où je réussi justement à passer à autre chose. C’est ce qui est le plus grand échec de ma vie. J’aurai tellement aimé qu’un beau jour, quelqu’un me prenne par la main, me dise quoi faire et me montre le droit chemin. Cependant, cette personne ne s’est jamais présentée, me laissant seule dans mon désespoir. Ce désespoir m’a consumé, de jour en jour je suis devenue la personne que je redoutais devenir. Dorénavant, je ne peux compter que sur une seule personne. Cette personne est le fruit des résultats d’une vie remplie d’espoirs anéantis. Elle est la seule personne en qui j’ai réellement confiance, la seule qui me comprenne parfaitement. Elle est celle qui m’a suivit, m’a regarder souffrir sans un mot, m’a pris par la main. Cette personne, c’est moi-même.
8h00. Un bruit sourd résonna dans mes oreilles. On aurait dit une sorte de cri d’alarme, comme si quelque chose d’à la fois dangereux et imprévisible allait m’arriver. Mon cœur se rétracta immédiatement et c’est avec un sursaut incroyable que je me réveillai. Je senti mon pouls s’accélérer et mon regard poursuivit rapidement le bruit qui m’avait brutalement sorti de ma torpeur. C’est non sans surprise que je me remis de mes émotions et compris que c’était simplement mon réveil matin. Bon dieu que je détestais me faire réveiller par une machine et qui de plus, faisait un bruit infernal! D’un geste précis et efficace, je pris l’objet fatidique et le lança au bout de mes bras. La machine se tus subitement. Comme si ce n’était pas assez, la lumière matinale entra soudainnement dans ma chambre. C’était comme si tous les éléments étaient contre moi, voulant à tout prix que je me lève. Et puis, je savais pertinemment qu’une fois mes yeux ouverts, je ne pouvais plus me rendormir. En grognant et marmonnant, je mis un pied à terre. À cause de mon emploi de barmaid, je devais me coucher relativement tard à chaque soir, ce qui expliquait que les réveils plutôt matinaux me rendaient complètement folle. Ceux qui me connaissent savent également très bien que je ne suis pas du tout matinale. Après une préparation qui me prit des heures de par ma lenteur, je finis par enfiler mes lunettes de soleil. Avec cet air de cochon qui avait fait la fête toute la nuit, pas question que quiconque me reconnaisse à travers l’hôtel. Cet avec un objectif précis que je sortis de ma chambre, empoignant solidement les outils utiles à un bon exercice. Ce qui me soulageait et me redonnait ma fausse bonne humeur habituelle, c’était tout simplement le sport. Je sentais le besoin évident de faire sortir ma frustration interne de toutes les façons possibles et l’exercice physique était bien la seule solution saine que j’ai choisi d’emprunter dans ma vie.
Les falaises de la ville étaient l’endroit idéal pour courir en toute sécurité. Sécurité pour moi-même bien évidemment car je refusai pertinemment de rencontrer toute personne et de faire semblant que la vie était belle et douce. Je me devais déjà de le faire suffisamment le soir, alors je préférais rester moi-même durant mes journées. Empruntant les chemins que je connaissais comme le fond de ma poche, je pris une vitesse régulière. La musique à fond dans mes oreilles, j’oubliais durant un simple instant toutes les souffrances de la vie. Courant à travers les branches et les rochers, pour une rare fois dans ma vie, je me sentais bien, je me sentais libre. Enfin arrivé à destination, je m’offris une pause bien méritée. Au-delà des falaises, il était facile d’observer la mer et ses vagues. Les vagues étaient quelque chose qui m’avaient toujours grandement fascinée. Grandes et puissantes, elles ne laissaient rien sur leur passage. Seuls les plus robustes pouvaient survivre face à sa force. Pour moi, la mer et la vie étaient deux choses étroitement reliées. Tout comme pour toute loi de la nature, c'est inévitablement les plus forts qui survivent... Sortant de ma torpeur, j’entendis un bruit distinct derrière moi. Malgré mes écouteurs et ma musique dont le volume était au maximum, je savais très bien différencier les bruits dit normaux et ceux plutôt louches. D’un geste précis, je me retournai et donna un vive coup à la chose qui avait osé me déranger. Ayant pris des cours de boxe durant de nombreuses années pour enlever ma peur des étrangers, je savais très bien comment me défendre. C’est donc avec surprise que je vis le visage de celui qui se tennait dorénavant en face de moi … |
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Kameron R. Wise
Messages : 51
Date d'inscription : 03/02/2010
Localisation : Sydney, Australie.
| | Sujet: Re: la folle rencontre le fou - pv. Kameron Sam 6 Fév - 23:36 | |
| Le matin est sans aucun doute le moment de la journée que je préfère. C’est à vrai dire le seul moment où je suis vraiment moi-même, le seul moment où je laisse mon éternel sourire de côté, ainsi que tous les artifices qui vont avec. Accoudés contre un muret, face à la mer, je laisse le vent frais m’emplir les poumons, comme dans un vain essai de me purifier. Je sais pertinemment que ce sera inutile, ou du moins que très temporaire, mais sur l’instant l’air de la mer qui m’envahit peu à peu me procure un réel effet de bien-être, et c’est tout ce qui compte. J’ignore totalement combien de temps encore mon corps pourra supporter tout ce que je lui fais endurer : drogue, alcool, et le sexe aussi ; mais je sait que je n’ai pas l’intention de changer mes habitudes de vie, ou du moins je sait que je n’en serait pas capable.
Des bruits de pas précipités me tirèrent de ma rêverie. Je me retournais vers leur source et aperçut une ravissante jeune femme qui ne m’était pas inconnue. « Veyleenia », murmurais-je, un sourire ravageur naissant sur mes lèvres. Un sourire sincère cependant, curieusement avec elle, je n’avais jamais besoin de faire semblant. Je l’observais un instant, même en tenue de sport, elle restait incroyablement sexy. Elle avait stoppé sa course et observait également les vagues. Elle portait des écouteurs et je pouvais de ma place percevoir les basses du morceau qu’elle écoutait. Je décidais de m’approcher.
A l’instant même où je l’atteignais, la jeune femme se retourna d’un geste brusque et m’envoya un violent coup de poing dans la poitrine. J’étouffais un cri de surprise et de douleur, plié en deux, avant de me reprendre quelques secondes ensuite. Je lui jetais alors un regard surpris, puis regagnait mon sourire en remarquant qu’elle semblait tout aussi surprise que moi. Je retirais alors gentiment les écouteurs de ses oreilles. « Joli coup, cependant si c’est ma mort que tu souhaites je te suggère une méthode plus radicale, une balle dans la tête par exemple ? ». Maintenant que nous étions l’un en face de l’autre, je pouvais l’observer tout à mon aise. Elle était encore plus belle de près ; je me faisais la réflexion à chaque fois, et chaque fois elle me paraissait plus vraie. « Tu es bien matinale, serais-tu tomber du lit par hasard, Veyleenia ? », demandais-je en la regardant droit dans les yeux, insistant sur la dernière syllabe de son prénom, comme j’avais souvent pris l’habitude de le faire.
[Désolé c'est très court, je plaide le manque d'expérience en matière de rp ^^'] |
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