Fils d’un grand promoteur immobilier, je n’ai jamais manqué de rien si ce n’est de l’amour de mes parents, mais au fil du temps, j’ai appris à faire sans. Je suis né ici, à Sydney, et j’y ai toujours vécu. Il faut dire que c’est une ville magnifique qui regorge de coins plus beaux que les autres. En 22 ans, je ne me suis jamais lassé de mon chez-moi. J’ai appris à connaître les gens, à différencier les honnêtes des autres, et j’ai tracé ma petite route au milieu de tout un tas d’autres. Comme tous les gens, j’ai un rêve. Je veux devenir avocat. Je veux défendre les gens dans le besoin, les gens vrais et loyaux. Pas les crapules de la pire espèce évidemment. Aider mon prochain donne un sens à ma vie, c’est quelque chose que je ne lâcherai jamais.

Si je suis née à Sydney, c’est à Paris que j’ai fais mes premiers pas, ma mère ayant quitté mon père dès mes premiers mois. A vrai dire, ces deux là ne se sont jamais vraiment entendus, si bien que lorsque ma mère me racontait leur histoire j’en arrivait souvent à me demander comment ils avaient bien pu faire pour être ensemble pendant près de 5 ans .. J’avais avec une relation presque fusionnelle avec ma mère, car elle était à la fois celle qui m’avait portée et chérie pendant 9 mois, mais aussi ma sœur, et ma meilleure amie parfois. Si bien que l’accident de voiture qui lui coûta la vie le jour de mes 17 ans, me brisa complètement. N’étant pas encore majeure le jour où cette catastrophe se produisit, je dus retourner là d’où je venais. En Australie. Là, pour ne pas sombrer encore plus, je m’accrochai aux études, à mon avenir, et entamai des études de droit dans le but de venir en aide aux gens dans le besoin.

Il parait que je suis l’une des dernières descendantes de l’aristocratie française. En tout cas, j’ai été élevée dans le plus profond respect des règles de la société. Mes parents m’ont fait découvrir les moindres recoins de Paris, si bien qu’aujourd’hui je serai capable d’aller dans les lieux les plus branchés avec les yeux fermés. Il y a un an, j’ai décidé de quitter mon pays, j’avais envie de changement et c’est pour ça que je suis venue vivre en Australie. Ici, personne ne sait qui je suis ou ce que je représente et je peux enfin évoluer en étant moi-même.

Ma famille n’a rien de spécial, elle n’a rien à envier aux familles les plus aisées, bien que nous n’aillons jamais eut autant d’argent que ces dernières, nous étions une famille unie, et ceci compte beaucoup plus pour moi que l’argent. Mes parents m’ont toujours donné une éducation simple, m’apprenant à privilégier la famille au reste. Curieux de tout, petit, j’aimais passer des heures à épier les voisins et à observer leurs faits et gestes, c’est peut-être bien pour cette raison que plus tard, je me suis tourné vers le journalisme. Aujourd’hui, je parcours le pays à la recherche de l’article qui me rendra célèbre. Mais mon travail se fait très prenant et je doute qu’Ellixir accepte mes absences encore longtemps, c’est pour cette raison que j’ai posté notre candidature pour que nous puissions entrer dans ce superbe hôtel.

Depuis tout petit, j’ai connu un nombre incalculable de familles d’accueils. J’ai tout vécu, le mépris, l’affection, la haine et j’en passe. A dix-huit ans, j’ai quitté le foyer qui m’avait été attribué avec juste un sac, et je ne me suis pas retourné. Bien sûr, quitter mon chez moi signifiait partir loin et les nouveaux environnements ne sont pas faits pour moi. J’avais laissé derrière moi quelque chose de très important pour un homme, son cœur. Revenant chez moi, à Sydney, et entamant des études en politique auprès de celle que j’aime, je n’ai jamais été aussi heureux qu’aujourd’hui et j’apprends peu à peu le sens du mot famille. J’ai voulu entrer dans cet hôtel pour changer d’air et évacuer la pression du quotidien, voir de nouvelles personnes, et quelque chose me dit que je vais être servi !

Je suis l'ainée d'une très grande fratrie de 6 frères et sœurs dont dont j'ai toujours pris le plus grand soin, comme une seconde mère. En effet notre génitrice, quand j'étais âgée d'à peine douze ans, est morte d'une longue maladie après des années de souffrances, pendant lesquelles je l'ai soutenue du mieux que je le pouvais. Si cela fut une véritable déchirure pour moi d'être séparée de celle que j'aimais plus que tout au monde, je finis par relever la tête et continuer mon chemin, ne serait-ce que pour être ce pilier dont mon père et mes cadets avaient tant besoin. Ainsi, ce fut moi qui gérais le foyer comme aurait pu le faire un adulte, et j'allais même jusqu'à travailler après les cours pour arrondir les fins de mois difficiles. Obtenant mon diplôme avec les félicitations du jury, fille ayant toujours été très studieuse et travailleuse, je décidais de m'inscrire en faculté de médecine, ayant pris goût à aider les autres à aller mieux et voulant donner un véritable sens à ma vie. Du coté de mes relations avec les gens, vous ne trouverez pas une amie plus fidèle et plus dévouée mais attention : pour se faire une place dans mon coeur, il va falloir batailler, car je suis en effet de nature très méfiante envers le gens...

J’ai toujours vécu à New York. Ma mère m’a élevé seul dès ma naissance – mon père ayant été trop lâche pour survivre à l’épreuve que d’être parent – et a enchaîné les petits boulots afin de pouvoir payer le loyer. Je n’ai jamais connu la fortune, je n’ai jamais connu le monde aisé. J’ai été à l’école du coin, traîné avec des gens qu’il n’aurait peut-être pas fallu, et tracé mon petit bout de chemin avec le peu qu’on me donnait. Pourtant, je n’ai jamais eu à me plaindre de ma condition de vie ou de ma famille, puisque dans le quartier où je vivais, tout le monde connaissait tout le monde et chacun s’entraidait comme il le pouvait. Ma mère a rencontré un homme, et s’est installée avec lui en Europe, profitant de cette occasion pour faire connaître son art – notamment en Italie où la culture artistique est très répandue. Moi, je ne voulais pas les suivre, alors je me suis installé dans un petit appartement, et ait survécu comme je l’ai pu. Ce n’est que lorsque j’ai rencontré Ellie, que ma vie a changé. Tout ce qu’on voulait, c’était de voir du paysage, alors on a pris le premier avion pour l’Australie, et c’est ainsi que nous voilà dans cet hôtel, inscrits parmi la longue liste de clients, sur un simple coup de tête.

J’ai toujours vécu dans la famille “type” américaine. Vivant dans une petite bourgade près de Washington, mes parents, mes deux frères ainés et moi formions le foyer parfait. Mes parents travaillaient sans relâche pour nous offrir ce dont nous rêvions, et on vivait à peu près paisiblement, si l’on puis dire. Mes frères et mois avions une grande complicité. Mais comme on dit, le bonheur est éphémère, et nous ne sommes pas restés à Washington très longtemps. A mes dix ans, mon père a eu une importante proposition, qu’il n’a pas pu refuser, en Californie. Puis deux ans plus tard, c’est en Arizona que nous déménageons. Et ainsi de suite. Pendant plusieurs années, notre famille a parcouru l’ensemble des Etats-Unis grâce aux importantes requêtes qu’exigeait le métier de mon père. Puis ce fut au tour de mon plus grand frère de déménager : direction la Caroline du Nord cette fois, une bourse pour une très grande université. Trois ans plus tard, c’est au tour de mon autre frère aîné de s’en aller à la fac. Et l’année suivante, ce fut enfin mon tour de partir pour New York. J’ai commencé mon cursus là-bas, mais je l’ai terminé ici, à Sydney, puisqu’entre temps j’ai rencontré Austin, et que nous avons décidé de voir du pays.

Je ne suis pas un homme de confiance. Je suis ni un homme de foie, ni un homme de science. Non, je ne suis rien de tout ça. Je suis un monstre. Je suis une bête, un animal sans pitié qui détruit qui s’impose sur son chemin. Vous ne comprenez donc rien ? J’ai tué. J’ai tué lors d’une nuit froide, en plein mois de décembre, à l’approche de Noël. J’ai tué sous une averse torrentielle et porte toujours les marques de sang sur mes mains. Cet homme avait une famille, des enfants et des amis. C’est moi qui ait rendu tous ces gens malheureux. Mais je n’étais pas moi. J’étais quelqu’un d’autre, oui c’est ça, une toute autre personne. J’étais saoul, j’étais drogué. Je sortais d’un bar, lorsque j’ai entendu des cris. Je me suis précipité dans la ruelle, pour y surprendre deux hommes agressant une pauvre femme. Je n’ai pas réfléchi. J’ai sorti mon arme, et l’ai planté dans la poitrine d’un de ces hommes, après que la pauvre dame se soit enfuie. L’autre gars s’est enfuit également. Je me suis rendu à la police, ais tout confessé. Mais j’ai été relâché après quatre mois de prison ferme, le juge ayant décrété qu’il n’y avait pas assez de preuves concrètes pour m’inculper. Depuis, je ne suis plus rien. Peu importe qui j’étais avant, maintenant, je suis simplement un homme que le passé à détruit.

Je viens d’une famille aisée de Nouvelle-Zélande et ait grandi parmis deux sœurs très égoïstes. Notre richesse nous vient de notre père, dont la société aurait mystérieusement fait fortune. Ainsi, j’ai toujours fréquenté les écoles privées et huppées des grandes villes, qui étaient également les plus coûteuses. A l’école, comme à la maison, j’ai toujours subi les attaques de mes tigresses de sœurs et de tous leurs amis. J’étais le vilain petit canard de la famille. Ce n’est que lorsque mon père fut arrêté pour détournements de fonds, que ma mère, effondrée, s’écroula sous les pilules, que j’ai enfin remonté dans l’estime de ma famille. Mes sœurs, incapables de tenir une conversation sérieuse, ont rapidement fini comme la risée du lycée, et j’ai dû les sortir de ce pétrin. C’était sur moi, la petite fille frêle et intelligente, que l’estime de notre famille dans la société reposait. Alors je suis partie à l’autre bout du pays, à Sydney. S’ils n’avaient pas été capable de me juger à ma juste-valeur pendant toute ma vie, pourquoi devrais-je leur rendre le moindre service ? Et c’est comme ça, que des années plus tard, alors que j’ai cessé tout contact avec les Hamilton, que j’ai fini directrice d’un night-club, s’étant bâti une petite fortune à moi-seule.

Mes parents sont morts lorsque j’avais cinq ans, et depuis ce jour, je suis en foyer d’accueil. J’ai été dans plusieurs familles et ais connu toutes sortes de personnes : des malhonnêtes, des violentes, des hypocrites, des compréhensives, des généreuses… Certaines me battaient, d’autres me rabaissaient, d’autres encore m’ignoraient. Mais aucune de ses familles n’a vraiment été la mienne. Alors, lorsque je suis tombé dans ce qui semblait être la famille parfaite, en plein cœur de Sydney, j’ai d’abord pensé rêver. Cette famille, comportant deux parents prêts à tout pour moi et une petite sœur que je considère comme ma meilleure amie, m’a accueillie les bras ouverts, et c’est ainsi que, dix ans plus tard, ils m’ont adoptés. Seulement, cette famille, déjà couverte de dettes, ne s’est pas arrangée avec le temps. Dépassée par les factures, et les loyers non payés, on a presque été contraints d’être expulsés. Faisant de mon mieux en cours, pour obtenir une bourse scolaire et avoir une chance d’aller à l’université, j’ai également trouvé un petit boulot comme plongeur dans un grand restaurant, où les patrons sont parfois vraiment exigeants. J’étais censé rentrer en fac, mais j’ai repoussée mon entrée d’une année, car maintenant que je connais Jaizlynn, on avait vraiment envie de se prendre une année sabbatique et de profiter rien que tous les deux. Donc, cet hôtel nous paraissait comme le meilleur moyen !

Je suis née à Washington, capitale des Etats-Unis, mais c'est également là-bas que j'ai vécu une partie de mon enfance. Mon père, homme politique, venait d'être élu sénateur et donc il se devait de rester dans la ville où il avait été élu. Ma mère était actrice ; ainsi, elle parait souvent pour LA faire des tournages et elle ne revenait pas souvent à la maison. Pendant des années notre famille resta ainsi, ne pensant pas qu'il fallait changer la moindre chose. Selon eux, tout était parfait. Un jour, je décidai d'aller rendre visite à ma mère en avion lors d'un week-end où je n'avais pas cours. Mais lorsque j'arrivai là-bas, je trouvai ma mère en compagnie d'un autre homme. Et dire que pendant toutes ces années, elle nous mentait sur sa double-vie, à mon père et à moi ! Mais lorsque je décidai d'en parler à mon père, la surprise n'en fut pas moindre : il était déjà au courant. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils avaient entamé une procédure de divorce, secrètement, pour éviter de tout dévoiler au médias. Ne pouvant supporter davantage ce qui me servait de famille, que je trouvais en tous points malhonnête et hypocrites, j'ai fait ce qu'il fallait pour me faire émanciper. Je sais que ce n'était pas la meilleur campagne que pouvait rêver un sénateur, ou même une star de cinéma, mais ce n'était plus mon problème ! Ainsi, j'ai suivi mon rêve : après avoir fini le lycée, je me suis envolée pour Sydney, l'Australie ayant toujours représenté la destination de rêve pour moi.

J’ai toujours vécu à Sydney, avec ma mère et ma soeur. Je n’ai jamais connu mon père, mais ce que je sais de lui ne me donne pas envie de le connaître : il aurait abandonné ma mère enceinte lorsqu’elle lui aurait annoncée qu’elle attendait des jumeaux… Alors quoi, il supportait l’idée d’avoir un enfant, mais celle d’en avoir deux en même temps lui était aussi déplaisante que cela ? C’est pour cela que j’ai toujours côtoyé les écoles publiques et ait vécu dans une modeste petite maison sur la côté australienne, sans jamais manquer de rien pour autant. Aujourd’hui, je suis un agent immobilier à Sydney (qui gagne désormais plutôt bien sa vie) et si je participe à l’aventure Let Your Love Come True, c’est simplement pour tester mon couple.

Je n'ai, contrairement à la plupart des gens nés dans une famille mono-parentale, pas était élevé par ma mère, mais par mon père. Mon père est un homme d'affaire anglais qui possède plusieurs restaurant. Et qui me possède par la même occasion. Ma vie n'a était qu'une succession de choses faites pour lui plaire; les bonnes notes, les études de droits, et, même si je l'aime, Venezia. Je me la joue rebelle, mais devant cet homme, plus rien de rebelle en moi. J'ai décidé de changer de vie, j'ai tout de même vingt-trois ans, il est temps de me prendre en main. C'est pour cela que l'on s'est offert ces vacances avec Venezia, ça me donnera tout le temps de réfléchir à mon changement de vie.